Il y eu un gros silence radio de ma part sur pratiquement tous les réseaux depuis 3 semaines environ. J’ai passé la première semaine à alterner entre mon travail et l’hôpital. Tatie, Josiane, qui participa à mon éducation depuis ma prime jeunesse, avec qui j’habitais depuis décembre 2014. Tatie fit un avc hémorragique important. Elle était dans le coma, dans le service de réanimation de l’hôpital de Brive.
J’y passais tout mon temps libre. Espérant qu’elle revienne à la surface, lui parlant de la maison, qu’il fallait qu’elle revienne… « Fais pas la con Tatie, reviens à la maison ! »
Son corps commença a lâcher petit à petit, en commençant par les reins… Les médecins n’avaient pas d’espoirs qu’elle revienne…
Le lundi, 6 février à 14h59, elle est partie. Je suis resté avec elle jusqu’à la fin, lui tenant la main et pleurant. Lui disant que ça va aller… Lui disant adieu, la dernière personne, encore en vie, qui m’éduqua, celle que j’aurais pu appeler « Maman »…
La semaine qui suivit fut un capharnaüm de paperasseries et d’administratif sans fin. Sans compter les funérailles à préparer seul.
Tout en pataugeant dans la douleur et la tristesse.
La cérémonie à l’église, pleine à craquer avec plus d’une centaine de personnes, et bien plus encore qui ne purent venir. Mais tous pensant à sa gentillesse qui la caractérisait. Et son enterrement, avec ceux qui tenaient le plus à elle.
Puis la troisième semaine, la suite de la paperasserie et le début de la prise de conscience pour moi qu’elle ne sera plus jamais là. Et dans cette maison, désormais à moi, où je me retrouve ainsi à commencer mes phrases à voix haute, comme si elle allait me répondre, avant de me rendre compte après quelques mots, qu’il n’y aura que le silence pour me répondre.
Me voici désormais seul gardien de la maison. Et il faudra du temps au temps pour que j’arrive à sortir la tête de l’eau. Mais je continuerai de faire des photos, des reportages et des recettes. Et mille autres choses encore.
Prenez soin de vous, et de vos proches. Je l’ai déjà dis, et je le répète : les gens peuvent disparaître en un rien de temps, ce n’est pas lorsqu’ils ne sont plus là qu’il faut leurs dire qu’on les aime.
À bientôt ! 🐨
Malgrer tout ce qu’il c’est passer, je suis triste d’apprendre son décès.
Toutes mes condoléances.
Je te souhaite du courage .