Fromaaaage !

Bonjour à tous !
Aujourd’hui, un peu de gourmandise avec neuf photos de plats et de nourritures et boissons.

Je travaille actuellement sur la mise en page pour l’édition du livre du reportage à Prague en 2014 (oui, je sais, il était temps que je m’en occupe ^^’). Je vous en parlerai plus en détail dès que j’aurai fini la maquette.

Bon week-end à tous et à vendredi prochain ! 🐨

Aventures en Espagne : J3, MANGERRRRRR

Bonjour à tous !

Pour aujourd’hui, pas de fromage (faut laisser le temps d’affinage se faire !). Nous continuons nos aventures en espagne avec Sam.
Aujourd’hui ça va beaucoup tourner autours de la nourriture… ça ne va même tourner QUE autours de ça.

Bon appétit et bon week-end à tous ! À vendredi prochain ! 🐨

Notre Seigneur Saint Frometon 1er

Bonjour à tous !

Aujourd’hui, pas de reportage en espagne, mais une recette de fabrication de fromage maison. Parcequ’on a le temps, et pourquoi pas essayer d’en faire ? C’est super bon !
(Et puis plus simplement : le fromage, c’est la vie !)

Pour la fabrication du fromage, il faut :

  • une grande gamelle qui peut aller sur le feu et qui peut contenir la quantité de lait adéquate,
  • un thermomètre,
  • de la présure (trouvable en pharmacie),
  • des ferments pour fromage (pas obligatoire, mais c’est mieux),
  • du lait cru frais, à raison de 1L de lait cru pour un résultat de 100gr de fromage environ,
  • une cave fraîche (environ 13°C),
  • du temps d’affinage.

1) Dans la gamelle (une soupière de 4L pour ma part), verser le lait cru frais. 3L dans mon cas, afin d’avoir des fromages d’environ 300gr. Il vaut mieux utiliser le lait cru le plus frais possible (fraicheur en terme de date, pas de température hein ! ).

2) Monter tout doucement à 28-29°C, couper le feu, ajouter la présure selon les indications de la notice (pour la mienne, c’est 3 gouttes par litre de lait). De même pour les ferments. Bien brasser délicatement.

3) Retirer le thermomètre, couvrir la gamelle et laisser au repos à température ambiante (dans la cuisine) pendant 24h sans le bouger. Le lait va cailler grâce à la présure.

4) 24h plus tard… Le lait à normalement caillé ! Le petit lait a commencé à bien se séparer, et le lait est devenu fromage. Du fromage frais façon faisselle, mais du fromage quand même !

5) Avec une tige fine, un pic à brochette ou ustensile approchant, découper de gros cubes dans le fromage. À ce moment-là on peut choisir soit de simplement égoutter le fromage pour le manger comme fromage blanc, ou le mouler pour le faire affiner.

6) Pour ma part, c’est affinage. Du coup, je verse le contenu de la gamelle dans un torchon fin (étamine) dans une passoire, et je récupère le petit-lait dessous. Je le laisse égoutter 2h comme ça.

7) Le petit lait ira en bouteille, ça remplacera le lait dans les gâteaux pour avoir du goût, mais beaucoup moins de gras (le gras étant caillé dans le fromage). Notre fromage bien égoutté est nettement plus sec.

8) Je mets le fromage dans mon moule (pour moi, c’est un petit seau de 1L que j’ai percé en Ø3mm) pour qu’il continue de s’égoutter dans une forme adéquate. Et là, 2 choix à nouveau : Soit je le laisse s’égoutter tout seul, soit je le presse pour faire une pâte plus compacte.
J’ai testé pour les 3 premiers fromages de le faire avec pressage (16kg pour les 2 premiers et 8kg pour le 3ème) et de laisser sans pressage les fromages 4 et 5 pour tester.

Pour le pressage j’ai fabriqué des cales en bois pour pouvoir appuyer sur le fromage et j’ai utilisé les contrepoids de mon télescope comme masse d’appui.

9) 24h de pressage plus tard, on a une pâte compact avec le pressage, et une pâte qui tient tout juste ensemble sans le pressage. On démoule et on sale tous les côtés du fromage avec du sel fin.

10) On mets le fromage sur une planchette en bois ou des claies, on le protège des insectes et autres bestioles, et on le laisse en cave s’affiner avec le temps.

11) Tous les deux jours, on retourne le fromage, on le brosse avec la main et on le laisse continuer à s’affiner. On continue comme ça pendant environ 8 semaines… mais ça, ça va dépendre de l’affinage que l’on recherche.

12) Une fois l’affinage terminé, on déguste ! Les fromages forment une espèce de petite tomme.

Pour les fromages pressés à 16kg, ça fait une pâte vraiment compacte (c’est pour ça que j’ai testé sans pressage pour les 2 derniers). La version à 8kg est encore en train d’affiner, et les 2 sans pressages viennent d’être mis en cave. Résultats et comparatifs dans 8 semaines !
Ce ne sont pas des fromages dans le genre maroilles, brie, comté, mais ça donne des fromages plutôt simples, mais bons !

En attendant vendredi prochain, je vous souhaite un bon week-end et une bonne fabrication pour ceux qui se lanceront dans l’aventure ! 🐨 😇

Le retour de la boustifaille

Bonjour à tous !
Un petit article, avec une belle quantité de photo de plats et de gourmandises, pratiquement que du made-in-koala.

Au menu, 3 photos pour compléter la page culinaire n°8, et toute la suite sur la page 9.

Pour la suite des news, je sais que j’ai un peu de retard et d’absences. Il s’avère que j’ai pas mal à faire question papiers et d’autres choses ni simples ni agréables à faire.

En attendant la suite, je vous souhaite une bonne cuisine, un bon appétit, un bon week-end et… n’attrapez pas froid ! 🐨

Pâtes maisons

Bonjour à tous !

Aujourd’hui, comme prévu, je vous propose une recette maison. Cette fois, c’est une recette de pâtes, recette d’une certaine Mère Castor qu’on connait bien déjà.:grin:

Allez, c’est parti !

Pâtes pour 3 personnes

Ingrédients :

– 2 oeufs
– 200g de farine T45
– 1 cuillère à café d’huile d’olive

Marche à suivre :

1) Dans un saladier, mettre tout les ingrédients et mélanger à la main. Accessoirement, c’est à ce moment-là que l’on peut ajouter aussi des ingrédients pour améliorer les pâtes. Que ce soit un peu de concentré de tomates (une cuillère à café), un peu d’épices (basilic, curry, poivre…) ou autres (une cuillère à café de champignons séchés passés au mixeur).

Pates_maison_1

2) Former une belle boule avec la pâte, couvrir le saladier et la laisser reposer au frigo pendant 1h.

3) Sortir la pâte, fariner le plan de travail et abaisser la pâte au plus fin possible (1mm d’épaisseur).

4) Découper les pâtes de la forme que l’on veut (pour ma part, des tagliatelles cette fois-ci).

Pates_maison_2

5) Faire sécher les pâtes jusqu’à ce qu’elles soient bien sèches (dépendant de l’épaisseur des pâtes). Pour les pâtes longues, une tige en bois comme support est une bonne idée.

Pates_maison_3

6) Une fois les pâtes sèches, il ne reste plus qu’à les conserver dans un endroit frais et sec ou alors les faire cuire. Surveiller la cuisson car le temps de cuisson dépend des dimensions des pâtes.

Pates_maison_4

Le reste de l’accommodation des pâtes est selon vos goûts. Bon appétit bien sûr !:mrgreen:

Pates_maison_5

Merci encore à ma chère Mère Castor:grin: pour cette super recette, simple à faire, économique et dont le résultat est vraiment meilleur que des pâtes du commerce. Je vous conseille d’essayer, juste une fois vu la facilité de la recette, pourquoi ne pas en profiter ?:razz:

Sur ce, je vous souhaite un très bon week-end et rendez-vous mardi soir pour les news !;-)

Conserves de tomates

Bonjour à tous !

Aujourd’hui, je vous propose 4 photos dans la catégorie cuisine.

Mais ces 4 photos prises à part n’apportent peut-être pas grand chose sans la recette. Recette que je vous propose ci-dessous :

 

Recette de conserves de coulis/purée de tomates fraiches :

1) Il faut savoir que pour 1kg de tomates fraiches, ça donnera 220gr de coulis ou 150gr de purée (laquelle est plus sèche).

2) Prendre les tomates fraiches (si elles ont été cueillies depuis 7 à 10 jours, il faudra penser à enlever les parties abîmées, mais les tomates s’écraseront plus facilement) en fonction de combien vous voulez faire de conserves (ou pour savoir combien de pots il vous faudra prévoir). (Dans la photo ci-dessous, la bouteille de rouge ne compte pas pour la préparation !)

1ère étape : choix des tomates et préparation des pots.

3) Mettez une grosse casserole d’eau à bouillir. Pendant ce temps, en fonction de combien de tomates vous avez, comptez les pots (j’ai choisi des pots de 250ml) et lavez-les à l’eau chaude, les couvercles aussi.

4) Une fois que l’eau est en train de bouillir, y mettre plusieurs tomates afin de les faire légèrement cuire (mais surtout pouvoir enlever la peau sans soucis). Les repêcher avec un écumoire après 10 minutes de cuisson.

5) Pendant que le lot suivant de tomates est en train de cuire, retirer la peau de celles que vous venez de sortir (attention à ne pas vous brûler ;-)) et enlever le pédoncule ainsi que la partie intérieure du pédoncule.

6) Couper les tomates en gros morceaux et les mettre dans un presse-purée (sans oublier un grand récipient dessous pour récupérer le jus de tomates) ou dans un grand bol pour les écraser à la fourchette. Ne pas utiliser un mixeur, le résultat serait trop fin.

Et hop, les tomates dans le presse-purée !

7) Broyez les tomates au presse-purée ou à la fourchette, tout devrait passer. Une fois que toutes les tomates ont été cuites, pelé, coupée et broyées,  prendre une grande gamelle / faitout. Poser par-dessus une grande passoire et  recouvrir le fond de la passoire avec un torchon (le torchon doit largement déborder). Mettre des pinces à linges le long du bord de la passoire pour maintenir le torchon en place.

8 ) Avec une louche, remplir aux 3/4 la passoire et le filtrer jusqu’à obtenir du coulis de tomate (une sorte de pâte mouillé de tomate, comme de la bolognaise en pot de supermarchés).

Filtration sur torchon (attention d’en prendre un qu’on ne compte pas garder immaculé, même après lavages) !

9) Une fois que vous obtenez ce coulis, deux chois s’offrent à vous :

  • soit vous le gardez tel quel et vous pouvez transvaser le contenu du torchon dans un saladier ou directement dans les pots de conserve. Ce qui vous donnera du coulis de tomate.
  • soit vous voulez de la purée de tomates et dans ce cas, il faut enlever les pinces à linge et presser le torchon à la main afin d’en faire sortir le maximum d’eau. Une fois bien essoré, transvaser le contenu du torchon dans un saladier ou directement dans les pots de conserve.

10) Remplissez le saladier ou les pots jusqu’à ne plus avoir de jus de tomate. Mettre les opercules sur les pots et visser le couvercle à fond. Dévisser juste un petit peu (environ 1cm sur la circonférence) et mettre les pots dans un stérilisateur.

11) Une fois tout les pots dans le stérilisateur, remplir ce dernier d’eau jusqu’à avoir de l’eau juste au-dessus des bocaux de conserve. Bloquer les pots (avec des attaches spéciales ou simplement un torchon et des pierres) sous l’eau et faire bouillir. Dès que l’eau boue à gros bouillons, compter 30 minutes puis couper le feu/chauffe.

12) Laissez refroidir jusqu’à température ambiante (généralement une nuit suffit) puis sortir les pots un par un, dévisser le couvercle et vérifier que l’opercule ne se détache pas tout seul (si c’était le cas, celà voudrait dire que vous devrez refaire stériliser le pot incriminé). Si l’opercule est bien fixé, revisser le couvercle à fond, essuyer le pot, l’étiqueter et le stocker dans un endroit frais, sec et à l’abri de la lumière.

Pleins de belles conserves pour l’hiver.

Voilà, vous savez maintenant comment je fais mes conserves !:mrgreen:

 

J’espère que cette recette vous aura plu et pourrait vous être utile. ;-)

Je vous souhaite donc un très bon week-end et vous donne rendez-vous mardi pour l’article de news !;-)