Samedi 5 Octobre 2013, parking nord du Centre Hospitalier de Brive, 6h00 (heure française). Celà fait déjà 10 minutes que je suis sur le parking
et les gens arrivent peu à peu. 30 personnes sont présentes. Départ théorique de Brive à 6h15, mais des feux un peu trop nombreux et un sac oublié
nous font perdre près de 40 minutes. Il fait encore nuit, mais le soleil se lève tranquillement pendant le trajet qui nous conduit à l'aéroport de Toulouse.
Là, nous retrouvons la dernière personne à participer au voyage, le groupe est complet : 31 personnes. En route !
Après avoir eu quelques petits soucis informatiques à l'enregistrement, nous allons en direction de la porte d'embarquement. Pendant l'attente, voici la vidéo du voyage :
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Avant d'aller plus en avant dans la rédaction du reportage, je tiens à dire que je suis Français, relativement fier de l'être, mais que c'est la
première fois que je fais un voyage en groupe avec d'autres français... Généralement je fais mes reportage seul ou en groupes très restreints (3 voir 4 personnes
max) du coup, ça m'a changé... si je devais en tirer une leçon, ce serait : PLUS JAMAIS AVEC DES FRANCAIS !!!
Je comprend maintenant pourquoi on a une réputation de râleurs, d'ingrats, d'emmerdeurs et de connards, dans les autres pays... (rien que d'en parler, je me souviens de certaines
choses et l'envie d'en assommer certains me reprend... bref). Je parais vulgaire ? ça doit venir de la quantité phénoménale de remarques stupides et capricieuses de personnes
qui ne savent pas voyager (et qui ne devraient pas quitter leur fauteuil).
Quand on voyage, si on veut en profiter et découvrir au mieux le pays ou la région dans laquelle on se trouve, on laisse à la maisons les préjugés et les habitudes. On fait comme
les autochtones : en France, fait comme les français, en Italie, comme les italiens et en Amérique, comme les américains. Certains doivent penser qu'un voyage c'est avoir tout son confort
et ses habitudes mais en voyant les paysages (et encore). Du coup, ils peuvent tout aussi bien rester chez eux devant la TV en regardant la chaîne ''Planète'' avec un plateau-repas ou leur salade.
Une des remarques qui est revenue le plus souvent, c'est : ''j'ai payé donc j'y ai droit''. En théorie... oui (et encore). Mais on ne part pas de l'autre côté de la terre sans avoir un minimum
le goût de l'aventure. Comment voulez-vous qu'à 15'000km de chez nous tout se passe parfaitement bien comme prévu ? On ne peut pas, il y a toujours des imprévus, des retards. Donc, NON, le guide n'est
en rien responsable du shutdown, il n'y mets pas non plus de mauvaise volonté (il a, au contraire, fait beaucoup pour que, même si nous n'avons pas vu exactement ce qui était marqué dans la brochure,
nous puissions voir pratiquement tout (et même plus ! Puisque Darwin et plusieurs autres choses n'étaient pas au programme... Mais la critique est facile quand on refuse de voir les bons côtés...).
Il est vrai que nous n'avons pas étés au bord du Grand Canyon, mais on a pu le survoler. Nous avons vus Bryce Canyon d'un autre point de vue, mais tout aussi bien. Nous n'avons pas vus le
plus grand séquoia du monde, mais nous avons pu en voir d'énormes tout de même (et NON, on n'a pas les mêmes en France ni même en Europe comme certains l'ont dits... Le plus vieux et large arbre en France
se trouve en Bretagne, c'est un chêne et il a 1'000 ans... je l'ai vu et il fait figure de nabot par rapport aux séquoïas qu'il nous a été donné de voir.).
Bien, cette petite parenthèse ayant été dite, le reportage peut reprendre son cours. (Il y a quand même de fortes chances d'y avoir d'autres parenthèses du genre et je vais essayer de ne
pas en faire plus d'une par jour de reportage (ce qui va être compliqué vu tout ce qu'il y a à en dire...)).
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Après l'enregistrement des bagages, à nous de passer aux détecteur. Et c'est parti pour 10 bonnes minutes à enlever toutes ses affaires, ceinture, montre, chaussures, sac, sacoche, veste, etc...
Ensuite (enfin), direction la porte d'embarquement. Il nous reste un peu de temps avant de pouvoir monter dans l'avion, j'en profite pour faire une photo de la déco assez particulière
des vitres de l'aéroport. Ce sont des petites planchettes de bois reliées (presque toujours) par des tiges colorés. Le résultat est assez sympa, quoiqu'inhabituel :
Peu après, on se place dans l'avion (un Airbus A319), chance, je suis du coté du hublot ! Les sièges sont assez confortables et on a quand même un peu de place pour bouger (mais quand
on a l'habitude du train, c'est plus petit évidemment). Les hublots sont petits, mais c'est à la base, pas fait pour servir de poste de photo. Les mesures de sécurités sont expliquées
par haut-parleur ainsi que par l'écran placé un peu au-dessus de nous et les hôtesses de l'air. Dommage pourtant, on n'aura pas eu la démo du gilet de sauvetage (enfin si, mais sur l'écran,
en dessin animé, ce qui est moins drôle).
C'est marrant, la dernière fois que j'ai pris l'avion (entre Genève et Bordeaux), j'en ai gardé le souvenir d'un décollage rapide, bruyant et mouvementé... cette fois-ci, ça a été toute en
douceur. Un petit peu de vibration au début, mais rien de notable. La GoPro collée au hublot, je regarde moi aussi le sol s'éloigner de nous à toute vitesse puis passer au-dessus des nuages. C'est
vraiment une vue que j'apprécie énormément, de voir depuis au-dessus des nuages, sans compter qu'à part la nuit, sur le plancher des vaches il a beau pleuvoir comme vache qui pisse (jeu de mot \o/ )
nous, là-haut, on a toujours un grand soleil ! Bon, je ne sortirai pas la crème de bronzage pour autant car à 36'000ft (10'973m), la température extérieur est habituellement de 50°C... en dessous de zéro !
Mais la vue est superbe :
En voulant essayer une photo au polarisant, je m'amuse de la polarisation des nuages :
À peine une heure après le décolage, nous voici au-dessus de la Rochelle avec le pont qui relie l'île de Ré au continent :
Après avoir laissés derrière nous la Bretagne et les plages Normandes, c'est l'île de Jersey que nous laissons derrière :
Après 1h50 de vol depuis Toulouse, nous voici à Londre, avec une heure de moins grâce aux fuseaux horaires. On passe comme simples voyageurs en transit, mais ça ne nous empêche pas de se faire
de nouveau contrôler le passeport, billet d'avion et encore un coup de détecteurs (j'aurais pas dû prendre mes godasses de randonnée pour partir...). L'espace d'attente est grand, je n'ai
malheureusement pas pensé à faire des photos de l'architecture particulière de l'aéroport de Londre-Heathrow. Basées sur d'énormes pylônes transversaux apparents, la structure parait très brute
mais je pense que c'est voulu et ça a son.... j'allais dire ''charme'' mais c'est pas vraiment ça, c'est plus... brut justement !
Par les grandes baies vitrées nous pouvons voir les Boeing 747 dont celui qui nous emmènera au bout du monde. C'est un sacré bébé qui va prendre son envol d'ici quelques heures à peine...
Nous décollons de l'Angleterre et sortons enfin des nuages... c'est vrai qu'il fait gris à Londre. On est bien mieux au-dessus des nuages ! Et je m'amuse là encore... Cette fois-ci avec une combinaison de 2 photos :
Nous volons au-dessus de Cardiff (Coucou docteur Who !) puis l'Irlande, un plateau-repas nous est donné avec une salade, des pâtes à la tomate, un pain-brioche, une mini bouteille de vin
(un vin rouge d'afrique du sud ''Cape Spring'' (L'antilope du Cap) de 2012, que j'ai trouvé bon) ainsi qu'un yaourt en dessert. ça ne vaut pas un bon repas de restaurant, mais ça remplit
l'estomac et c'est pas mauvais, du coup ça m'a suffit (et faut pas oublier qu'on est à presque 12km d'altitude !).
Plusieurs heures à voler au-dessus de l'océan atlantique, je vois en bas qu'il y a la terre... sauf qu'il y a une énorme quantité de glace et de neige qui la recouvre.
Normal, nous sommes au-dessus du Groenland. 38'000ft (11'582m) d'altitude et -71°C au-dehors de l'avion... brrr ! Il doit faire aussi bien froid là en-bas, mais ça n'empêche que c'est magnifique
et que, l'on peut voir le cercle polaire.
Après ce moment d'extase glacé, il n'y a de nouveau plus que de l'eau à perte de vue. Beaucoup de personnes dorment dans l'avion, moi je ne peux pas. Le soleil, dont nous suivons la course,
me tient éveillé. Il fait grand soleil encore et il est 22h en France, c'est un peu perturbant... Après une heure et demi, nous voici au-dessus du Canada. À un moment, des turbulences font
osciller l'aile de l'avion que je peux voir... 35cm c'est violent quand même ! Vive l'élasticité de l'aluminium... Décidément, j'en aurait vu de belles choses pendant ce vol :
Au niveau de la baie de l'Hudson, on nous sert un ''goûter'' (haha, il est 23h en France.. j'aurais plutôt dis un souper... mais un peu compliqué vu qu'il fait toujours grand soleil...).
On nous donne une boite en carton décorée comme un panier-repas en osier des grands-parents. Dedans, deux sandwichs pas mauvais, un scone, de la confiture, de la crème et... un pot d'eau !
Première fois que je vois ça, j'ai plutôt l'habitude des bouteilles... c'est original (je l'ai gardé ! ) :
2 ou 3h de vol plus tard, nous arrivons (enfin) en vue de Phoenix, Arizona, USA ! Il fait toujours soleil, la terre et la roches sont de couleur rouge (on dirait Collonge-la-Rouge !), ocre, sable
et respirant la chaleur. Plus que quelques minutes avant de pouvoir oser le pied sur le sol américain (et enfin sortir de l'avion, car 11h sans bouger de son siège de 40cm de large,
on en a vite marre), je fais quelques photos à travers le hublot encore un peu abimé par le gel, dessous, des gens s'amusent à la piscine, ça présage de bonnes choses tout ça !
Nous y voilà, les roues ont touchées le sol, l'avion se gare sur le tarmac, les moteurs se coupent, on récupèrent les bagages et... haaaa'MURIKA !
On passe le contrôle des passeports et du formulaire ESTA et récupérations des valises. Nous sommes enfin arrivés et notre guide, Marc, nous attend. Il ressemble à Bruce Willis (à mon avis).
Il nous explique que le bus nous attend, et il se présente. Direction le bus, nous allons au motel poser nos affaires et ensuite aller manger. Le temps qu'on descende de l'avion il fait nuit !
Il n'est pourtant que 18h30... (2h30 en france).
Marc nous explique plusieurs choses concernant la situation actuelle avec le Shutdown et comment celà impactera notre séjour ici. Puis, comment se passera la soirée : arrivée au motel Hospitality Suites Resort, dépose des valises dans les
chambres, repas du soir et ensuite, dodo (sauf si certains motivés veulent aller faire une promenade le soir).
La chambre est simple mais bien équipées, avec même une cafetière ! Les fameux savons dans la salle de bain (que je me dépèche de rafler... hem...) et un grand lit... on pourrait y dormir à 4 et
pas loin de 50cm d'épaisseur de matelas ! Un vrai trampoline que voilà, j'ai beaucoup aimé y dormir (ça change de mon matelats en noyaux de pêches).
Le repas se déroule dans le petit resto du motel. C'est simple, mais ça tient au ventre et c'est bon (J'ai même pu avoir la recette des chicken's enchiladas en discutant avec le cuistot, miam !).
C'est aussi, pour moi le premier repas made in usa et mangé aux usa. Et je dois dire que j'ai bien aimé. Mais un peu surpris quand même (je le serrai encore plus les jours suivant, vous allez voir).
par les boissons. Car, si le buffet est à volonté et que l'on se sert comme on veut, les verres (des godets) sont eux aussi à volonté mais dans des tailles... nettement plus grandes qu'en europe.
J'y appris aussi que le coca, le seven-up, le thé glacé non sucré et le café étaient à volonté presque partout. Certains râlaient comme quoi le café était pas assez fort... sauf que sur un godet de presque 1/2L,
la dose de caféine aurait été monstrueuse si le café était aussi fort qu'en France ou en Italie... et comme aux usa, le café, c'est matin, midi et soir... il vaut vraiment mieux que ce soit moins fort
vu les quantités (et, même si le café n'est pas un ristreto, ça a le goût de café et pas de ''saloperie de jus de chaussettes'' comme j'ai entendu dire... (en français dans le texte... sic...)).
Dans mon assiette : des Totopos mexicaines (chips triangulaires), guacamole maison, sauce blanche, sauce piquante poivron-tomate, et les fameux enchiladas de poulet (une plâtrée parceque c'est bon !) :
Pendant le repas, j'ai fais comme en amérique : coca et café (burps, pardon...) car l'eau du robinet est potable mais très saturée en chlore, du coup, elle a un goût... très particulier.
C'est l'heure de dormir, il est 23h à phoenix et 7h du matin en France... je suis exténué mais la nuit va se révéler courte... la suite au prochain épisode !
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