Test du boitier photo Canon EOS 450D


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Reproduction autorisée par CANON


Après le test du Canon 5DII, voici enfin celui du Canon EOS 450D !
Je parlerai, comme dans le test précédent et ceux à venir, de l’expérience vécue en reportage avec cet appareil, ses points forts et points faibles.

Pour commencer, voilà les caractéristiques de l’appareil en me basant sur le modèle de tableau du 5DII :
Caractéristiques du Canon EOS 450D
Paramètres Valeurs
Type de capteur CMOS APS-C 22,2 x 14,8 mm
Nombre de pixels 12,2 millions
Rafale photo 3.5 photos/seconde
Vitesse d'obturation 30s à 1/4'000ème. mode Bulb disponible
Plage ISO 100 à 1'600
Autofocus 9 collimateurs AF dont un central de type croisé à f/5,6
Mode vidéo Aucun
Qualité enregistrement Aucun
Nettoyage du capteur automatique et manuel, par ultrasons
Écran arrière LCD 3'' (7.62cm) avec mode visée directe, 230'000 pixels
Construction Polycarbonate principalement et Acier inox


Pour commencer le test, on peut déjà dire que l’appareil est globalement facile à prendre en main, ce qui plaît à Nanasse qui n’a pas des paluches de baleine (voir le reportage des 20h de paris) et qui a contribué à l’écriture de ce test. Le 450D nu, donc sans objectif, pèse environ 475 g. On peut cependant se rapprocher des 1 kg, voire 1,5 kg, une fois que l’on y a mis la batterie, la carte-mémoire SD (et non CF comme dans le 5D II), le flash et l’objectif de base zoom EF-S IS 18-55 mm pesant 200 g à lui-seul. Cela n’a pas l’air franchement lourd, mais après 20h de reportage non-stop + le transport d’autres objectifs dans leur sacoche + le sac à dos contenant le pique-nique et les boissons, nous pouvons bien sentir passer le poids du matériel !
J'en profite pour ajouter que le 450D prend les objectifs de type EF et EF-S, de Canon, Sigma, Tamron ou autres.

En ce qui concerne plus concrètement les photos, lorsque le 450D est utilisé sur le terrain, je suis à 400 ISO, l’appareil pouvant aller jusqu’à 1600 ISO au maximum. Lorsqu’il n’y a pas beaucoup de lumière, il est préférable d’avoir un objectif superlumineux sous la main, faute d’ISO. Rester à 400 ISO semble raisonnable, il n’y a pas, ou alors très peu, de bruit.

En rafale, le 450D peut prendre environ 3,5 photos par seconde, ce qui est plutôt appréciable pour un appareil sorti, sauf erreur, en mars 2008. Le 450D étant utilisé en reportage dans des musées ou expositions ou sujets fixes, il n’est pas franchement nécessaire d’utiliser le mode rafale, mais pour prendre, par exemple, des photos de bus, tram, etc., il est facile d’avoir un bon résultat face à un véhicule en mouvement.
Pour un appareil tel que le 450D, la vitesse d’obturation est ni trop haute, ni trop faible pour l’usage que l’on en fait. Allant de 30 secondes à 1/4000, il n’y a aucun souci pour prendre pratiquement tout ce que l'on veut en photo. Bien que les vitesses d’obturation minimales et maximales n’aient jamais été utilisées ou très rarement, nous ne descendons pas à moins de 2 s et nous ne montons pas plus haut que 1/2000 s en général avec cet appareil.

Nanasse étant habituellement soigneux, le Canon 450D ne risque pas de faire trempette dans de l’eau salée ou de nombreuses chutes de plus d’1m50 de hauteur. Comme il a été dit au début de ce test, l’appareil est assez léger. Il a donc le genre de finition qui va avec, c’est-à-dire une finition ''plastoc''. La surface ''grip'' sur le côté ne fait qu’accentuer ce côté ''plastoc'' du 450D. Il n’est donc pas franchement à laisser entre les pattes de Thomas ! (lol) Toutefois, malgré les multiples cognements que l’appareil peut subir en reportage, la coque tient relativement bien le coup. Le 450D dispose également d’un système de nettoyage automatique du capteur qui s’effectue dès que l’on éteint l’appareil. Pratique pour éviter l’accumulation de poussière après de multiples changements d’objectifs.

Le dernier point, qui est celui concernant la vidéo, sera très vite réglé… Il n’y a pas de mode vidéo ! Mais il y a toutefois un mode de visée directe (Live View) sur l’écran à l’arrière de l’appareil. Le Live View permet tout simplement de voir sur l’écran ce que l’on souhaite prendre en photo sans avoir à avoir le visage collé sur l’appareil au moment de la prise de photos.

Voilà ! Le test de ce qui fut l’appareil secondaire en reportage est terminé ! Bon dimanche, bonne soirée, bonne du curé !


Je remercie Nanasse pour son aide importante à la rédaction de ce test.

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