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Samedi 12 Octobre, on découvre l'hotel de jour en nous levant, et plus particulièrement la cours intérieur, avec un joli jardin et une piscine ! En été ça doit être génial de profiter de cette
petite oasis.
Le petit déjeuné se fait tranquillement (ou presque), on croise un car de français dans le motel. Et une fois le petit dèj' fini, direction le notre de car. Notre destination du soir : Modesto.
Sur la route, nous nous arrêterons à Cocoanut Grove, sur la côte pacifique, à Santa Cruz pour le repas du midi, ensuite nous visiterons un parc de séquoïas géants et nous finirons au motel.
Sur la route qui nous emmène vers la côté, nous voyons des choses, très différentes de ce que l'on trouve en France. À commencer par des puits de pétrole : les mêmes que dans les films !
Le désert alternant avec les cultures intensives... l'eau étant rare, on pourrait s'imaginer que les fermiers américains ferraient tout ce qu'ils peuvent pour l'économiser et l'utilise convenablement.
Sauf que ce n'est pas le cas : arrosage en plein midi par des jets automatiques qui envoient l'eau au loin, le canal d'eau non couvert, utilisation abondante d'engrais, pas d'assolement triénal, etc...
Du coup, le sol est vidé de ses ressources, c'est du désert... mais ils s'entêtent à gaspiller l'eau et à tuer le sol... j'avoue ne pas comprendre. Pourtant, après en avoir discuté avec Marc (notre guide)
j'ai un peu compris le pourquoi de cette manière de faire. (Ce serait une question de psychologie : si on leurs impose une contrainte, ils prennent ça comme un échec. Mais comme aux usa, on vit selon la mode du
''on dit toujours OUI, jamais rien de négatif'', dès qu'il y a quelque chose de négatif justement, ça ne va pas avec leur façon de vivre et certains finissent (souvent) par faire des dépressions.)
Et c'est la même chose pour l'élevage (heureusement, tout comme pour l'agriculture, il y a les extrêmes de la production intensive et il y en a qui sont plus soigneux de leur terrain, cultures ou bétail.)
vous ne regarderez plus jamais votre hamburger comme avant (mouahahahah ! ) !
On roule et on roule, on traverse la californie pour aller de Bakersfield jusqu'à Santa Cruz et on doit passer au milieu de toutes les cultures... Au bout d'un moment,
nous en sortons enfin et un paysage semi-aride nous offre ses belles couleurs de jaune.
Sur la route, un petit clin d'oeil à une de mes passions : la paléontologie (la science des fossiles (et plus particulièrement, des dinosaures dans mon cas !)).
De temps à autres, nous croisons de belles propriétés avec de grands palmiers au milieu de nul-part :
Un rapide arrêt à une sandwicherie et on repart. Nous arrivons à Santa Cruz aux alentours de midi (il était temps !) nous allons manger juste devant la plage sur la côte pacifique. Nous sommes quelques-uns à
aider Marc à porter le repas du midi, vu que la queue s'étire, je me charge de la distribution des sandwichs pendant que les gens s'asseoient petit à petit. Il fait beau, il fait chaud, on est à la plage,
à l'autre bout du monde, en train de manger et dans une assez bonne humeur (les râleurs étant ce qu'ils sont...). En prime, nous sommes devant un bâtiment à la déco kitchissime : Cocoanut Groves !
Ce n'est pas du sable fin, l'eau n'est pas extrêmement chaude, mais j'y trempe quand même mes pieds, pour la forme. Tandis que certains font des châteaux (forts jolis au passage) de sable, d'autres...
pillent les poubelles. Il y a peu de surfeur (mais il y en a quand même) dans l'eau, ça ne doit pas être la saison, pourtant la ville porte le surnom de ''Surf City'', ça ne doit pas être pour rien.
La route qui suit le front de mer n'a pas trop de circulation malgré le parc d'attraction juste à côté de nous. Certains bâtiments ont des architectures intéressantes :
En parlant du parc d'attractions, celui-là est ouvert et il n'y a pas d'entrées à payer (uniquement lorsqu'on veut faire des manèges/attractions) et les couleurs sont bien flashy :
Nous sommes entrés par un coté de la fête et nous ressortons de l'autre, après avoir remonté le littoral. L'embouchure de San Lorenzo River nous empêche de continuer à remonter le long de la côte, mais ce n'est pas grave,
il va bientôt être l'heure de remonter dans le bus. Nous longeons la San Lorenzo River pour retourner au bus et j'en profite pour faire quelques photos d'architecture et une petite fleur.
Nous remontons dans le bus en direction du parc Henry Cowell Redwoods State Park, un parc d'état de séquoïas géants. Ces séquoïas sont âgés, en moyenne, entre 1'400 et 1'800
ans.
Un peu de botanique cette fois-ci.
Les séquoïas (Redwood) on une écorce rouge à cause de la haute densité de tanon présent à l'intérieur (le tanin est présent dans toutes les plantes en plus ou moins grande quantité, c'est une molécule bien connue
des viticulteurs. Un arbre de nos régions qui en contient de belles quantités est l'accacia.) ainsi que l'épaisseur de ladite écorce (15 à 30cm !) permettent à l'arbre de bien résister au feu et aux insectes Sans toutefois le rendre ignifugeable.
Ces arbres sont grands... très grand... et les plus grands arbres du monde sont, je vous le donne en mille, des séquoïas ! Dans ce parc, ils restent ''normaux'' et ne dépassent pas les 85m de hauteur pour 5.20m de diamètre.
Ce qui reste gigantesque comparé à ce que nous avons comme arbres en Europe.
Dans ce parc d'Henry Cowell, nous pouvons nous promener librement sur les chemins et, outre des séqoïas bien entendu, nous pouvons croiser des espèces d'outardes sauvages (des promeneurs, des gens qui font leur jogging et...
un train à vapeur qui se promène !) sur la boucle de 1.3km de long.
Une fois qu'on s'éloigne du groupe pour se promener à son rythme dans ces bois, on n'entend plus que la nature et de temps en temps le bruit du train à vapeur, c'est un endroit très reposant et je comprend
que les gens viennent y courrir. Surtout qu'en sortant de l'ombre des piliers végétaux, nous sommes dans une petite prairie baignée d'une douce chaleur :
Un peu derrière le parking il y a une sorte de vieille gare en bois avec la fameuse locomotive à vapeur que j'entendais dans la forêt. La locomotive qui était présente
à ce moment-là était la N°1 Dixiana datant de 1912. Il y a 3 locomotives sur ce tracé qui part de la gare présente jusqu'à Bear Mountain à 5.23km de là : N°1, Dixiana; N°2, Tuolumne (datant de
1899) et la N°3, Kahuku (de 1890). Il y a quelques autres locomotives mais très peu utilisées, elles restent dans l'entrepôt.
C'est ainsi que se termine ce 8ème jour, nous remontons ensuite en direction de Modesto et notre motel (Super 8). En arrivant, une odeur de brûlé nous accueil. Bizarre...
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