Caractéristique | Compact | Bridge | Reflex |
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Encombrement | Faible (tient dans une poche de chemise) | Moyen (l'équivalent de ses deux poings fermés) | Grand (varie de la taille de 1/2 L à la taille d'une valise complète(1)) |
Poids | Très léger (moins de 200g) | Léger (entre 100 et 400g) | Lourd (entre 500g et plusieurs kilos(1)) |
Simplicité d'utilisation | Très simple | Très simple à moyen, peut nécessiter de lire le manuel | Moyen à compliqué, nécessite de lire le manuel |
Taille des photos(2) | Entre 6 et 10 megapixels | Entre 8 et 14 megapixels | Entre 10 et 22 megapixels |
Taille du capteur | 4.29 x 5.76mm | 5.7 x 7.6mm | 24 x 36mm |
Qualité optique | Faible | Entre faible et moyenne | Dépend de l'objectif |
Vitesse d'obturation | 1/1'500ème jusqu'à 15 secondes | 1/4'000ème jusqu'à 15 secondes | 1/8'000ème jusqu'à 30 secondes + pose longue(b ou bulb) |
Ouverture de diaphragme | F/2.8 à F/5.9 | F/2.8 à F/11 | F/1.2 à F/35(3) |
Longueur focale(4) | 28-112mm | 24-840mm | 8-3'840mm(5)(6) |
Sensibilité ISO(7) | 80-1'600 (400) | 80-3'200 (800) | 50-25'600 (6'400) |
Type de visée | Par écran arrière | Par écran arrière ou viseur déporté | Par écran arrière ou Pentaprisme TTL(à travers l'objectif) |
Flash intégré | Oui, portée moyenne : 4m | Oui, portée moyenne : 7m + griffe porte-flash | Pas toujours, portée moyenne : 12m + griffe porte-flash |
Mode vidéo | Oui, en moyenne 640 x 480p, 30 img/s | Oui, en moyenne 1280 x 720p, 24 img/s | Pas toujours, 1920 x 1080p, 30 img/s |
Types fichiers photos | JPG | JPG + RAW(pas toujours) | JPG + RAW |
Connections | Mini USB 2.2 | Mini USB 2.2, mini-HDMI, sortie A/V (PAL/NTSC) | Mini USB 2.2, Mini-HDMI, sortie vidéo (PAL/NTSC), prise télécommande externe, mini jack pour micro stéréo |
Type de carte mémoire(8) | SDHC | SDHC | SDHC, CF |
Capacité batterie(9) | 240 photos | 370 photos | 1'000 photos |
Prix moyens(10) | 62.00€ à 241.00€ | 163.00€ à 410.00€ | 364.00€ à 5'597.00€(11) |
Nous allons commencer cette partie par montrer trois petits graphiques représentant trois variables par paires :
- vitesse et ouverture - iso et ouverture - vitesse et iso
Comme nous le montrent les graphiques, La luminosité change linéairement avec les 3 variables.
Celà signifie que pour un cran de vitesse supplémentaire, on peut descendre un cran d'ISO ou de diaphragme. Par exemple :
J'ai une vitesse de 1/125ème de seconde, une ouverture à F/3.5 et 400 ISO. En passant à 1/160ème, pour garder la même luminosité
je peux soit passer à F/3.0 ou 800 ISO. Et ça marche dans les 2 sens avec les 3 variables.
À partir de cette petite introduction nous allons commencer par parler des ISO.
Tout d'abord, que sont ces ISO ? C'est tout simplement la valeur d'amplification du signal qui vient du capteur.
Le signal de base est à 100 ISO, ensuite 200 ISO signifie que le signal a été doublé, 400 iso, le signal de base à été
multiplié par 4 et ainsi de suite. Arrivé à un moment, le signal va saturer, c'est à ce moment qu'apparait le Bruit numérique.
Le bruit numérique arrive peu à peu, le ''seuil critique'' ( le moment où le bruit est tellement présent qu'il dégrade sévèrement la photo)
dépend de chaque appareil, certains auront un seuil très bas (400 ISO pour les compacts par exemple)
tandis que d'autres auront un seuil très haut (6'400 ISO pour certains reflex). Cette valeur de seuil dépend de plusieurs choses :
- la taille du capteur
- le nombre de megapixels
Si on a un petit capteur mais pleins de megapixels, le seuil va être bas car les cellules du capteur (les photosites) seront plus petites donc
plus facilement saturées.
Si au contraire, on a un grand capteur avec peu de megapixels, le seuil va être très haut.
Prenons deux exemples extrêmes : si on a un capteur minuscule de 2x3mm avec 20 mpixels, on risque de voir du bruit dès 110 ISO.
Si on prend maintenant un capteur plein format (24x36mm) et qu'on ne lui mets que 1 pixel, le bruit va apparaître après plusieurs millions d'ISO.
Ceci ne sont bien évidemment que des valeurs théoriques.
Abordons maintenant la variable de vitesse d'obturation.
Tout d'abord, la vitesse d'obturation dépend de la vitesse maximum de l'appareil pour remonter le miroir,
ouvrir le rideau du capteur, prendre la lumière avec le capteur, fermer le rideau du capteur et remettre le miroir.
Tout d'abord, que sont ces mirroirs et rideaux ? Le miroir, c'est simplement la pièce mi-transparente et mi-réfléchissante
qui vous permet de voir ce que vous voulez prendre en photo dans le viseur. Un mirroir est présent sur certains bridges et sur les réflex,
les compacts en sont dépourvus. Les rideaux, ce sont en fait de fines et légères lamelles qui recouvrent le capteur quand on ne doit pas prendre de photos.
Et ces rideaux s'écartent lorsque l'on doit prendre la photo (que le capteur doit prendre la lumière).
Plus un appareil a une vitesse d'obturation rapide, plus l'appareil peut fixer un mouvement rapide. À contrario, si l'appareil n'est pas assez rapide,
la photo sera floue.
Aussi, plus la vitesse est élevée, moins le capteur aura le temps de prendre de la lumière, donc la photo sera plus sombre.
Il faut aussi tenir compte que pour une focale donnée, en général il ne faut pas descendre en dessous d'une certaine vitesse. Cela se ''calcule'' très
rapidement : si la focale fait 244mm, il faut mettre la vitesse au minimum à 1/250ème (le cran le au-dessus le plus proche en vitesse). en revanche, en dessous
de 50mm, on reste à 1/50ème au minimum, cela à cause des tremblements du corps.
Avant-dernier point pour cette partie du cours, l'ouverture du diaphragme.
Cette variable permet de jouer sur l'arrière-plan, la zone de netteté et la luminosité.
L'arrière-paln et la zone de netteté étant la même fonction, à savoir quelle va être la distance pendant laquelle
nous allons avoir le sujet net. Par exemple, avec une ouverture de F/1.4 à environ 1m de distance et une focale(nous reviendrons sur ce thème
au dernier point.) de 50mm, la zone de netteté sera de l'ordre de 5 cm à peine. Ce qui fera que tout ce qui se trouve en dehors de notre zone de netteté
sera flou. Cela permet d'avoir de beaux arrières-plans flous(aussi appelés ''Bokeh'' ou ''Fonds''). À l'inverse, avec une ouverture à F/22 et dans les mêmes conditions,
notre zone de nettetée est proche de 1m.
Plus un diaphragme est ouvert, plus le chiffre est petit. Plus le diaphragme est fermé, plus le chiffre est grand.
Le fait de changer l'ouverture influence aussi sur la quantité de lumière : un diaphragme ouvert laisse passer la lumière en grande quantité, tandis qu'un
diaphragme fermé n'en laisse que peu passer.
Il faut donc apprendre à jongler en fonction de la luminosité, de la taille et la vitesse de notre sujet, de la manière dont nous voulons le faire ressortir du fond afin de pouvoir
choisir les valeurs de vitesse et d'ouverture (les ISO ne bougeant que rarement).
Dernier point de l'explication des variables de l'appareil photo : la focale.
La longueure focale, c'est la distance entre l'image virtuelle frappant la surface de la lentille frontale de l'objectif et l'image virtuelle
qu'enregistre le capteur.
Pour comparaison, l'oeil humain a une distance focale approximative de 50mm. Donc une focale courte permet d'agrandir son champs de vision
et une longue focale permet de réduire son champs de vision. Autrement dit, en focale inférieure à 50mm, on a une vision large
et quand on est au dessus de 50mm, on rapproche le sujet, on le grossit.
On parle d'ultra-grand-angle (aussi abrégé UGA) quand la focale est inférieure à 21mm; de grand-angle entre 35 et 21mm;
de trans-standard entre 35 et 70mm; de longue focale entre 71 et 500mm; de très longue focal pour au dessus de 500mm.
Après le cours plutôt orienté matériel et réglage de l'appareil, nous allons voir
comment composer sa photos par 3 règles simples.
Déjà, la règle des tiers. Comme son nom l'indique, nous allons composer la photo selon 4 lignes et 4 points importants :
Pour transcrire cette illustration en mots, disons simplement que lors de la prise d'une photo, si le sol nous intéresse
nous mettons celui-ci sur 2/3 de la photo et 1/3 de ciel, si c'est le ciel qui nous intéresse, il suffit d'inverser :
2/3 de ciel et 1/3 de sol. Pareil à gauche et à droite avec leurs éléments, ça c'est pour les lignes.
Maintenant, pour les points, c'est tout aussi compliqué : il nous suffit de placer le point important de notre sujet (oeil, noeud, centre, etc...)
sur le croisement de deux lignes des tiers : on l'appelle le ''point chaud''. Par exemple, une photo d'oiseau regardant à droite, on va placer l'oeil
sur le point haut à gauche, afin de laisser de l'espace pour le regard pour pas que ce dernier ne se retrouve bloqué par le bord de la photo.
En laissant 1/3 de sol et 2/3 de ciel, on accentue la capacité à voler à l'oiseau, le ciel est son royaume. J'en conviens, cela peut sembler peu de choses
mais c'est ce qui donne de la dynamique à la photo. En général, les format de photos sont en format 2/3, ce n'est pas un hasard.
On dit souvent qu'il ne faut pas centrer (la ''pleine pastille'' comme on l'appelle) mais, quand on fait une composition symétrique, ça permet de renforcer la symétrie
recherchée. On dit aussi que faire des formats carrés casse la règle des tiers, mais un format carré va très bien pour une symétrie centrée justement.
2ème point de cette partie du cours : La luminosité, là encore relativement simple.
Il suffit de ne pas avoir de zone ''bouchées''(noires) et pas de zones ''cramées''(blanche). Par exemple, un ciel complètement
blanc et une maison bien éclairée ou alors un pont où le dessous est complètement noir mais le ciel détaille bien ses nuages.
Pour celà, sur un bridge ou un reflex, il suffit de regarder la petite échelle graduée sur laquelle se déplace un curseur en fonction d'où
on pointe l'appareil : c'est l'échelle de luminosité. Si le curseur est bien au centre, la luminosité est équilibrée, si au contraire le curseur penche
d'un côté ou de l'autre, c'est qu'il faut corriger, au risque d'avoir une mauvaise luminosité (si le curseur part vers la gauche; c'est trop sombre,
si il part à droite, c'est trop clair.).
Dernier point de cette partie : la mise au point.
De base, la mise au point (la ''MAP'') doit être faite sur le sujet. Si celui-ci en a, sur le ou les yeux car c'est
le point le plus important des être vivants.
(Quand on fait la mise au point trop devant ou trop derrière le sujet, on dit en général que la mise au point a été faite dans les choux.)
Cette partie du cours n'était pas bien longue ni compliquée, pourtant, c'est la base de la photographie.
Dernière partie du cours photo : les accessoires. Et il y en a une grande quantité, de la carte-mémoire wifi
au caisson sous-marin. Mais pour mettre un peu d'ordre et pas donner toutes ces informations pêle-mêle, voici la liste :
- les objectifs
- les cartes-mémoires
- la batterie
- les flashs (intégrés ou pas)
- les télécommandes (surtout pour les reflex)
- les filtres
- les trépieds et monopodes
- le transport et la protection de notre matériel.
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Les objectifs. Je ne vais pas faire une description détaillée de tout les objectifs du marché, simplement les plus utilisés ainsi que quelques objectifs spéciaux.
Tout d'abord, l'objectif de base des réflex : le 18-55mm F/3.5-4.5. C'est un objectif trans-standard basique, il n'est pas formidable, mais il est passe-partout,
pas très cher, pas très lourd, peu encombrant. En un mot, il est parfait pour débuter avec un reflex.
Ensuite, il y a le 50mm ''superlumineux'' à F/1.4, optique(objectif) parfaite pour du portrait et/ou en conditions de faible luminosité, cette focale est aussi intéressante
car très facile à construire, donc peu chère(c'est en général la moins cher de la gamme) et ayant la focale proche de celle de l'oeil humain.
Après, nous pouvons avoir un 55-200 ou 70-300 F/4-5.6 comme longue focale, pas très cher, ni très encombrant ou lourd et faisant la jonction avec l'objectif de base, cette optique
est rapidement achetée par ceux qui veulent voir plus loin. Certains, comme le 70-300mm de chez sigma, ont même un mode ''macro'' pour pouvoir réduir la distance de l'appareil et du sujet
afin de le grossir un peu (du moins d'approcher le rapport 1:1).
Passons maintenant avec des objectifs de qualité nettement supérieure aux objectifs de base. Tout dabord les séries ''L'' (bagues rouges) chez Canon,
les séries ''EX'' de chez Sigma et les séries ''VR'' chez Nikon.
Tout d'abord, un transtandard : le Canon 24-105mm F/4L. il reste à la même ouverture (même luminosité) lorsque l'on change la focale. Outre sa très bonne qualité optique,
il a un mode macro qui permet de se mettre à quelques 20 cm de son sujet.
Dans les longues focales, il existait un 1'200mm F/5.6 mais maintenant il y a un Sigma EX 800mm F/2.8. C'est un objectif véritablement énorme qu'il faut obligatoirement utiliser sur support.
Toujours chez Sigma : le Fisheye 8mm F/3.5 EX qui permet de faire des photos demi-sphériques à 180°, si on n'y prend pas garde, on peut facilement se photographier les pieds sans s'en rendre compte.
Entre ces deux derniers extrêmes, il y a le série ''G'' 17-70mm F/2.8, de chez Nikon un zoom polyvalent, qui fait lui aussi son poids.
Dans les longues focale, il y a aussi le fameux ''blanc à col rouge'' de chez Canon, le 70-200mm F/2.8L IS USM II. celui que tous les utilisateurs
de Canon ou presque aimeraient avoir.
Après avoir regarder loin, regardons de près et toujours chez Canon, il y a le fameux 100mm macro F/2.8L.
Ou, pour aller beaucoup plus loin, le MPE-65mm F/2.8 de chez canon, là où les objectifs vont jusqu'au rapport 1:1 pour la macrophoto, le MPE va jusqu'à
5:1 (donc, 5x la taille de l'objet par rapport à sa taille réelle sur le capteur, si en plus on lui met un téléconvertisseur 2x, il grossit presque aussi bien qu'un microscope.
Dans les objectifs particulier, citons aussi le 24mm Tilt-Shift, qui permet plusieurs choses : redresser une perspective et donner un effet ''maquette'' aux photos.
Voilà pour quelques objectifs de base et quelques objectifs spécifiques.
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Parlons maintenant des cartes mémoire.
Pour les Compacts et les bridges, on utilise en général des cartes au format SD, SDHC, MMC, Memory Stick et memory stick pro duo.
Les Memory Stick et memory stick pro duo sont spécialements conçues et uniquement utilisées par Sony. Les cartes SDHC sont la version grande capacité
des cartes SD, ces dernières ne dépassant pas les 4Go.
Pour les reflex, il y a les mêmes format de cartes, mais viennent s'y ajouter les cartes CF (Compact Flash).
En 2011, les capacités des cartes vont de 2Go jusqu'à 64Go et les vitesses de transfert jusqu'à 60Mo/seconde. Certaines cartes ont d'ailleurs un module wifi intégré
afin de décharger la carte au fur et à mesure sur un ordinateur proche. Les marques de cartes sont en général Sandisk, Lexar et Sony.
Là où une carte de 2 ou 4Go de base (6Mo/seconde) suffit amplement pour un compact, il vaut mieux prendre une carte de 4 ou 8Go en Ultra II (15Mo/seconde) pour les bridges et les reflex
d'entrée de gamme. Pour les Reflex gourmands, si le format le permet, il vaut mieux prendre des cartes CF de 16Go en Extrem III ou Extrem IV à 60Mo/seconde.
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Une partie rapide à propos des batteries. Les compacts en ont une à faible capacité, les bridges une moyenne capacité et les reflex une grande
capacité et la possibilité d'avoir plusieurs batteries grâce à un ''grip''(un objet que l'on visse sous le boitier et dans lequel on a un ''rack''
pouvant contenir 2 batteries ou 6 piles). Il faut compter entre 1 et 5 mAh par photo prise, ce qui fait qu'une batterie pleine de 2'000mAh peut faire entre
2'000 et 400 photos, dépendant de l'utilisation du flash, de l'autofocus, du zoom, de l'utilisation de l'écran arrière etc...
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Les flashs, qu'ils soient intégrés ou externes sont des gouffres à électricité, donc il vaut mieux prévoir des piles ou batteries de rechange.
Les flashs intégrés sont au mieux 5x moins puissants que des flashs externes et au pire 25x moins puissant. Autre différence, on ne peut pas
orienter les flashs intégrés, mais ils sont nettement moins grands. Un bon Flash externe peut aller jusqu'à 50m et régler automatiquement
la puissance qu'il doit donner à l'éclair de flash.
Les flash sont très utiles dans des conditions de faible luminosité mais aussi en plein soleil, par exemple en contr-jour cela permet de ''déboucher les ombres''
: ne pas avoir une silhouette toute noire et un ciel bleu, mais d'avoir des couleurs et texture à la place de la silhouette noire. Il permet
aussi, si il est bien utilisé, de faire ressortir la texture par exemple d'un mur de crépis en le positionnant en lumière rasante.
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Les télécommandes sont extrêmement utiles dans les cas de pose longue : pour ne pas faire trembler l'appareil lorsqu'on le déclenche
(mais on peut toujours utiliser le retardateur pour les cas de pose longue sans avoir besoin de déclenchement instantanné). On peut aussi
utiliser les télécommandes lorsqu'on utilise des longues focales et que l'on est en vitesse lente par rapport à la longueur focale.
On peut aussi trouver des déclencheurs automatisés, qui prennent une photo toutes les X secondes, c'est un petit boitier extrêmement utile
pour faire des vidéos en timelapse (ce sont des vidéos dont les images sont prises plus lentement que leur vitesse de rendu (par exemple,
une photo par seconde et ensuite, remettre 24 photos par seconde pour avoir la séquence vidéo)).
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