Du samedi 18 au samedi 25 Février, à Paris pour la 3ème fois en reportage. Je loge chez des amis à Sainte-Geneviève des bois pendant une semaine, j'y découvre le château
au couché du soleil et en profite pour faire la première photo du Koala Jones en reportage :
Il y a un parc aux alentours du château, j'en profite pour me rouler par terre pour les photos en macro, râté, pas assez de lumière et pas de flash, dommage,
la mousse sur son muret me faisait de l'oeil.
En allant rendre visite à une amie à Saint-Michel-Sur-Orge, j'en profite pour me balader dans le petit parc en bas, il y a un étang gelé où poussent
des roseaux. Certains sont explosés. Et perdue entre les arbres une vieille table de Ping attend son Pong.
Jeudi 23, direction Notre-Dame. Enfin ! Il aura fallu 3 reportages pour qu'enfin je puisse la visiter. Avec 30'000 visiteurs par jour c'est le monument le plus visité de France. C'est grand et ayant une messe au même moment
nous pouvons profiter de l'acoustique du lieu. Commencée en 1163 et terminée en 1345 sous le pontificat du pape Alexandre III et le règne du roi Louis VII.
C'est Maurice, l'évèque de Paris (1160-1196) qui entreprit la construction de cette cathédrale en l'honneur de la Bse (bienheureuse) vierge Marie sous le titre de
Notre Dame de Paris. La construction s’étant étendue sur 182 ans, le style n’est donc pas d’une uniformité totale : elle possède ainsi
des caractères du gothique primitif (voûtes sexpartites de la nef) et du gothique rayonnant. Les deux rosaces qui ornent chacun des bras du transept sont parmi les
plus grandes d’Europe, et mesurent chacune 13 mètres de diamètre.
Une fois à l'intérieur on découvre la voûte à 33m au dessus de nos tête sur 60m de longueur. Il y a plusieurs chapelles abritant de magnifiques vitraux,
des statues, etc... .
Sur une des colonnes on peut d'ailleurs voir deux symbole en miroir :
Ma carte de photographe en main et accompagné de Bibi, ma presque-soeur, nous nous dirigeons vers les trésors de Notre-Dame. Des calices, des joyaux, des vitraux, des statues
en or, en argent, ornés de pierreries, des bibles serties, des habits de Jean-Paul II, des carafes et d'autres choses encore telles que les reliques.
Les pièces principales du trésor sont les reliquaires de la Sainte Couronne d’Épines et d’un fragment de la Croix du Christ, ainsi qu’un clou de cette dernière ainsi que
divers reliquaires offerts par des donateurs. Ce sont surtout des objets datant des XIXe et XXe siècles qui sont exposés, les pièces possédées antérieurement ayant été en
très grande partie, pillées, détruites, dispersées ou fondues à la Révolution.
Il y a aussi les 268 Camées à l'effigie de tout les papes depuis Saint-Pierre jusqu'à Benoit XVI. Les Camées sont des petits portraits ciselés, ceux de Notre-Dame sont
sertis dans l'argent. Voici le Camée de Jean-Paul II :
En sortant de Notre-Dame nous voyons une statue de Charlemagne en bronze. Peu après, le Koala Jones se fait porter par Bibi pour poser devant la cathédrale.
Nous nous dirigeons ensuite vers une petite boutique de souvenir pour acheter des cartes postales. En se promenant sur les bords de la Seine je vois au bout d'une rue
un bâtiment en forme de tour qui semble avoir un observatoire astronomique sur son toit, curieux je décide d'aller voir. Un peu avant d'y arriver on apperçoit
sur le côté une préfecture de police avec une petite affiche qui dit ''Musée de la préfecture''. Deux secondes de battement et nous voilà dans la préfecture, non
pas pour déposer une plainte mais pour visiter le-dit musée. L'accueil est très sympa, l'entrée gratuite, les photos autorisées et même un mot-croisé avec tout ce que l'on
apprend dans ce musée. Retraçant l'histoire de la préfecture de police du 5ème arrondissement de Paris, nous passons de Ravaillac à Fieschi et à la libération de paris en 1944 par
la 2ème DB (Division Blindée) du Général Leclerc. Le musée contient plusieurs uniformes d'époques différentes, plusieurs tableaux, gravures, photographies et beaucoup d'archives.
Il y a aussi plusieurs vitrine d'objets comme la collection de Gustave Macé (ancien chef du service de la sécurité de la préfecture) :
En regardant bien dans la vitrine en haut à gauche on peut y voir une arme peu conventionnelle mais tellement utilisée dans les gags, blagues et autres situations comiques : le rouleau à pâtisserie !
Continuant la visite, on découvre un appareil photo à soufflet gigantesque de M. Bertillon ainsi qu'une scénette, quelques armes très particulières comme ces deux pistolets ou un couperet
de la guillotine qui servit lors de la révolution français de 1789 ou encore l'épée de Justice du XVI-XVIIème.
Continuant la visite on découvre que le concours des inventeurs et inventions (le concours Lépine) a été créé par le préfet de Police M. Lépine. Lequel inventa un bâton de policier lumineux, branché à une prise
électrique. Ici une figurine le représentant avec une grosse tête et son fameux bâton :
Ici une photo de l'affaire Dreyfus :
Nous arrivons ensuite à la dernière partie permanente du musée la 2ème guerre mondiale avec plusieurs photos d'époque et quelques objets comme cette étoile
jaune de Henri qui, lors de la première journée du port obligatoire de l'insigne par les juifs, porta cette étoile pour montrer son indignation.
Il fut consigné au commissariat du 18ème arrondissement.
Dernière partie de la visite : l'exposition temporaire. Ces temps-ci ce sont les archives russes de la préfecture.
Je ne regrette vraiment pas d'avoir visité ce musée. Malheureusement à cause de son emplacement (dans une préfecture de police) et du peu de visibilité
(peu ou pas de publicité, une seule petite affiche) il n'est pas souvent visité. Je le recommande car on peut y apprendre beaucoup de choses.
Pour plus d'information voici le site internet du musée :
Musée de la préfecture de police.
C'est sur ce dernier lien que se termine le reportage. Si vous avez l'occasion de passer à Paris(comme dans toute ville), n'hésitez jamais à aller vous perdre dans les rues, on y
trouve des perles comme ce musée.