Mercredi 13 Août, départ de Brive à 10h en direction des grottes de Lascaux et l'Aquarium du Périgord Noir. Malheureusement, après environ une heure et des poussières
de route à travers la Dordogne, nous arrivons à Montignac et... il y a beaucoup de monde. La route traversant Montignac n'étant que dans un sens, il y a souvent des bouchons.
Surtout que la billeterie des grottes de Lascaux sont en plein milieux de la ville de Montignac, avec peu de places pour se garer et rouler, c'est vraiment une catastrophe.
Il aurait mieux valu mettre la billeterie directement sur le site de Lascaux (en fait, Lascaux II car l'original est réservé uniquement aux visites des scientifiques, à cause de
la respiration et des lampes des visiteurs qui dégradaient les peintures). En voyant qu'il y avait plusieurs centaines de personnes faisant la queue pour les billets, nous décidons
de remettre la visite à un autre jour. Direction les Eyzies-de-Tayac... sauf que pour ça, nous devons retraverser la totalité de Montignac.... une heure à perdre de nouveau ?
Sûrement pas ! Du coup, j'étudie la carte et nous passons par le village de Aubas et direction Montignac par l'autre côté de la Vézère. Zéro bouchons, et un passage magnifique
par le château de Losse.
Nous arrêtant au bord de la Vézère, nous avons une belle vue du château de Losse. La forteresse construite à l'à-pic de la rivière est transformée en château de plaisance en 1576 à la demande
de Jean de Losse.
Continuant la route, passant par les Eyzies-de-Tayac pour rejoindre le Bugue, nous passons sur une corniche avec un château en face :
Arrivés au Bugue, c'est midi... il est temps de manger ! Nous trouvons un resto qui semble pas mal : l'hotel-restaurant Le Cygne. Noté dans Le Guide Vert, Le Guide du Routard,
le Petit Futé ainsi qu'aux Logis de France... je ne pense pas que ce soit mauvais.
Assis à la terrasse, Amandine prend une salade au saumon fumé, tatie un menu au poisson et moi, un menu du coin : cuisse de canard confit avec une tranche de gratin.
En dessert, une crème brûlée !
Après le repas, direction notre visite de la journée : L'Aquarium du Périgord Noir. Ha, j'oubliais... la vidéo !
Construit en 1989, il ne s'agit au début, ''que'' du plus grand aquarium d'eau douce privé en France. En 2009,
l'Aquarium s'agrandit en ajoutant le parc Iguana consacré aux serpents et aux lézards. Nouvel agrandissement en 2014 pour les 25 ans de l'Aquarium : Alligator Park, des crocos et alligators se
joignent à la fête.
Plus de 6'000 poissons dans 6 millions de litres d'eau répartis principalement dans 5 grands bassins et thèmes : les habitants d'eau douce - les dents des rivières - le monde des esturgeons -
les eaux tropicales - le jardin des carpes.
On y voit des carpes, des tanches, des truites (même albinos !), des perches, brochets, silures albinos, des esturgeons de toutes sortes, et quantités d'autres poissons... (même des poissons
qui n'en sont pas comme les axolotl ) :
L'aquarium suivant contient pleins de poissons d'une quinzaine de centimètres de long et complètement transparents : des Silures de verre (Kryptopterus bicirrhis).
Ensuite, un aquarium avec des poissons-vampires, et les très connus (et répandus) poissons basiques des aquariophiles : des Tétras Néons bleus (Paracheirodon innesi) :
Dans un bassin à part, les brochets ! Ces carnassiers voraces se déclinent en plusieurs types (mais dont 2 en particulier dans nos régions) : le brochet
de fond et le brochet d'entre-deux-eaux. Ici un brochet d'entre-deux-eaux, reconnaissable à son museau très allongé, comme un crocodile :
Nous arrivons bientôt à la partie emblématique de l'aquarium... un dernier bassin avant d'y être : les perches (on les reconnais à leur corps rayés de grandes bandes noires)
accompagnées de petits poissons fouilleurs de fond.
Nous avons de la chance, c'est l'heure pour le plongeur de nourrir les esturgeons : en combinaison, bouteille au dos et poche-repas, à table !
Les esturgeons, de très beaux poissons, sont répartis en 3 espèces : les Esturgeons Sturio (esturgeon européen), les Esturgeons du Danube (Sterlet) et les Esturgeons Beluga. Les premiers peuvent atteindre
3m de long, 300 Kg et vivre autant qu'un homme : 80 ans. Les seconds, plus petits, 1,20m de long pour 16 Kg peuvent vivre 25 ans. Les troisièmes peuvent atteindre 7,20m de long, peser près de 2 tonnes et
vivre presque 120 ans. Tous sont des espèces en danger critique d'extinctions mais la dernière est la plus ''utilisée''. En effet, l'espèce Beluga est utilisée pour la fabrication du fameux Caviar (le meilleur)
et qui peut s'arracher à plus de 12'000€ le kilo !
Je n'ai personnellement jamais mangé de caviar (trop cher !), mais je me dis que tuer ces pauvres bêtes uniquement pour manger leurs oeufs et jeter le reste... c'est un peu stupide (et bonjour le gaspillage...)
surtout qu'ils sont beaux. Ce sont aussi une des plus anciennes famille de poissons osseux encore en vie et datant de l'âge des dinosaures (et meme avant !).
Fin de la partie aquarium, nous arrivons dans la toute dernière partie ajoutée au site : Alligator Park, sur les terres (enfin, le bayou) de Jo Mc CLack, ancien chasseur de crocos,
reconverti en fervent protecteur des animaux qu'il traquait avant. Le décors s'apparente à une maison dans le bayou en Louisiane, avec des crocos un peu partout... certains sont faux,
d'autres bien vivants et avec un regard qui en dit long sur ce qu'il adviendrait de nous si nous nous risquions à aller les carresser...
Dans la catégorie ''voraces'', un autre animal emblématique de dépeçage à haute vitesse... le Piranha ! L'espèce que nous connaissons bien, qui aime à dévorer tout ce que leur appétit de carnivores
forcenés leurs permet de manger (il convient de préciser qu'ils attaquent principalement quand ils sentent du sang (pour les gros animaux)) ne mesure que 15 à 35cm (pour 3Kg pour les grands)... Mais il en existe des beaucoup
plus grand, pouvant peser jusqu'à 6Kg ! Mais dans ce cas-là, ce sont des piranhas frugivores (mangeurs de fruits). Sur la photo, j'ai l'impression que notre ami vorace s'est fait grignoté le dos par
un de ses congénères... et peut s'estimer extrêmement chanceux de n'avoir pas fini en hachis...
Après les crocos et l'Alligator Park, voici l'Iguana Park, avec... comme on s'en doute avec le nom : des iguanes, des lézards et.... des serpents ! Il y a (comme souvent) un python albinos,
et, fait intéressant... il y a un serpent qui a des reflets bleus ! Tandis que les lézards prennent la pause (le vert est magnifique !), les iguanes font la sieste ou imitent les lézards.
Sortant dans la dernière partie, une cours à ciel ouvert, avec des tortues de floride et des tortues semi-aquatiques de la région.
Ensuite, un grand bassin de 80cm de profondeur remplit de carpes koï et de carpes communes, certaines même sont albinos blanches-jaunes et certaines sont oranges. Très câlines, nous
pouvons les carresser ou, laissant les doigts effleurer l'eau, se les faire têter (sans aucun risque, même si c'est un peu impressionant !). C'est tout doux dans l'eau, elles se laissent faire
et viennent même en redemander ! Il faut simplement ne pas les prendre pour les sortir de l'eau ou les blesser.
Le reportage est maintenant terminé, un petit passage par la boutique : carte postale, peluches de carpes koï (une pour Amandine et une pour moi) ainsi qu'un serpent articulé en bois pour moi.
Prenant le chemin du retour... la sortie est bouchée à cause de tout les visiteurs partant en même temps. Mais nous ne sommes pas pressés, nous rentrons tranquillement sur Brive, contents de notre journée,
avec comme toujours des souvenirs plein la tête.