Du 8 au 25 janvier, je suis revenu à Genève pour le boulot en chimie et revoir quelques-uns de mes amis (j'aurais voulu en voir plus, mais le temps
m'a manqué).
Ainsi, du vendredi 15 au soir à la sortie du boulot jusqu'au dimanche 17 au soir, j'ai été invité pour le week-end chez ma meilleure amie, la Mère Castor. Durant ce week-end,
nous avons fait pas mal de choses, dont une sortie au Salève lorsqu'il neigeait ! C'est cet épisode-ci qui va être le sujet du présent reportage.
Pour la petite information, j'ai hésité à mettre ceci en lot de photos de natures et paysages, mais je trouvais plus sympa de le mettre sous cette forme.
Le vendredi matin, en allant au boulot, il y avait déjà pas mal de neige qui semblait bleue au matin. Vivement le soir que je revois ma chère Castor.
Pour ce dimanche 17, en regardant par la fenêtre lors du petit-déjeuner, nous voyons tomber la neige en belles quantités, avec déjà près de 5cm sur le sol.
Toute cette neige donne sacrément envie d'aller se jeter dedans, aussi, après avoir mangé le midi décidons-nous d'aller à la montagne afin d'en profiter (et pourquoi pas de faire une
promenade digestive au passage ?).
Après un repas de salade, poulet au curry et d'une rose de pomme en dessert, nous nous habillons chaudement et direction la montagne !
Nous allons au Salève, une des 5 montagnes constituants la cuvette genevoise. Le Salève est composé de 3 parties : le petit Salève, le grand Salève et le grand Piton qui culmine à 1'379m.
Nous pouvons aller au sommet du Salève par la route ou alors grâce au téléphérique ! Pour nous, ce sera par la voiture cette fois ! Heureusement la conductrice est talentueuse et gère très bien
les routes enneigées en épingles. Nous arrivons à côté d'un monastère tibétain où nous nous garons, et hop, départ de la promenade ! La neige est épaisse et très agréable à marcher dedans.
Le chemin commence sous les drapeaux de prières du monastère Shedrub Choekhor Ling.
La piste dans la neige passe soit le long de la route soit dans le sous-bois aux branches chargées de neige. Bien entendu, nous allons sous les branches avec le risque de se
prendre un paquet de neige sur la tete !
Nous voici sur la plateau du Salève où se trouve l'observatoire, un parking, un restaurant et un coin camping. Mais avec peu de monde vu la quantité de neige !
Ici, on en profite aussi pour faire une photo de nous deux au milieu de toute cette neige (parceque oui, faire un auto-portrait à l'appareil photo, ça se fait.
Et sans tomber dans cette mode du ''selfy'' que font beaucoup de monde avec leurs téléphone portable.).
Après cette petite pause, nous nous dirigeons vers le lieu-dit la Grange Gaby, toujours par les petits chemins sous les arbres. Il n'y a pas tant de monde que ça pour un dimanche,
aussi nous nous promenons tranquillement, profitant du calme et du froid pas trop mordant (malgré quelques rafales de vent).
Nous débouchons sur le haut de la falaise, la vue est très belle, juste dommage qu'il fasse gris. En voulant Prendre une photo plus près du bord, à côté de drapeaux de prières,
je me suis fais avoir et j'ai un peu glissé dans la neige, heureusement sans mal ni casse. Mais à 2m du bord, je me suis fais une petite frayeur ! (Et pas qu'à moi d'ailleurs.)
De nouveau sous les arbres et nous débouchons enfin plus haut dans ce qui, en été, doit être un champs. La marche est difficile, nous avons de la neige
jusqu'aux genoux, les lourdes chaussures de randonnée s'enfonçant jusqu'au sol gelé.
Nous continuons d'avancer, mais ça fatigue, aussi décidons-nous de marcher sur la route. Mais au bout d'un moment, nous décidons de faire demi-tour à un moment, la promenade
commençant à tirer un petit peu en longueur. Et marcher dans la neige n'est pas la marche la plus simple qu'il soit !
Le retour se fait un peu plus vite, nous sommes en descente.
Le chemin du retour se fait tranquillement, Nous revoici à la voiture et puis retour à la maison pour se mettre au chaud.
Au moment de partir et prendre le chemin du retour pour Versoix, l'émotion est grande. Plus d'un an sans s'être vus, ça laisse des traces et j'ai (nous avons) vidé
quelques paquets de mouchoirs.