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Samedi 1er Juin, 7 équipages, 13.2km de distance totale dans la boue, le désert, la forêt, les rivières... C'est le lancement du 1er Challenge du RCCTLC (RC Camel Trophy Léman Club). Pour cette première étape : 3.2 km avec du desert, un peu de boue, de la traversée de cours d'eau et pour finir une baignade.


Liste des équipages :

équipage 1 - Pierrot (Land Rover Defender 90 beige - sable)
équipage 2 - Pierre (Land Rover Defender 90 vert bouteille)
équipage 3 - Stéphane (Land Rover Defender 90 Fire & Ice (orange et noir))
équipage 4 - Eddy (Land Rover Defender 90 couleur Camel et capot noir)
équipage 5 - André (Land Rover Defender 90 bordeau - gris)
équipage 6 - Thomas (Land Rover Defender 90 couleur Camel)
équipage 7 - Sophie (Land Rover LR3 noir)

Après un peu d'échauffement et un casse-croûte, les équipages se mettent en place pour le départ :

Les photos c'est bien, mais l'étape a été filmée, la voici :

Comme montré dans la vidéo, la descente de sable aura été quelque peu compliquée. Il faut dire que 50° à 60° de pente ce n'est pas rien à plus forte raison quand la-dite pente est composée de sable et de rochers. Une fois arrivés en bas, la première confrontation avec la boue équivaut aussi aux premières difficultés : embourbage du defender beige, qui s'en sort une première fois grâce à l'aide du Fire & Ice. ensuite c'est au tour de l'équipage N°5 et même à 3 voitures dont une avec un treuil, le 5ème équipage reste bloqué et le Def beige se retrouve encore coinçé aussi en voulant l'aider. Après avoir bataillé un moment pour se dégager, le Defender beige fini par sortir et se sert de son treuil pour dégage son collègue numéro 5.

Pour atteindre la forêt, il faut que la colonne traverse la rivière et la seconde partie du désert. Pour la rivière, heureusement, un pont permet de traverser sans se mouiller les roues.

Après une traversée du désert où les équipages ont prit un malin plaisir à coucher les plantes qui se dressaient devant leur pars-choc. Mais l'entrée dans la partie Forêt de l'étape ne se fait pas sans difficultés et là encore les équipages 1 et 5 se retrouvent enlisés dans la boue.

Tandis que l'équipage 3 vient aider à sortir de la boue les 2 équipes, c'est au tour du second équipage d'avoir un soucis. Mais celui-ci est bien plus grave car le différentiel arrière vient de lâcher. Le Defender se retrouve donc en traction avant uniquement, ce qui ne va en rien aider pour la suite de l'étape. Heureusement il peut compter sur l'a forte entre-aide liant tout les équipages du convois.
Et de l'aide il va en falloir pour la grande montée, le passage, saturé d'eau rend les feuilles, rochers, cailloux, racines et branches très glissantes. Même avec les bons pneus dont sont équipés les véhicules, la glissade est assurée. Et ça ne tarde pas, à peine quelques mètres de fait que le 5ème équipage se retrouve sur le flanc. Une racine particulièrement haute bloque le passage à l'équipage 3 mais en prenant de l'élan, celui-ci finit par passer sans sortir son treuil.
Le plateau est en vue, il ne reste qu'à passer un col vaseux pour y arriver. Heureusement, les équipages peuvent prendre de l'élan pour le traverser. Sans celà, les treuils auraient étés de sortie.
Une fois sur le plateau, les choses se simplifient, peu de gros obstacle, légèrement en descente, tout se passe bien sur près d'un kilomètre.
Après avoir emprunté une simili-route, le convois en sort afin d'arriver au point de vue : le bord de la falaise. On fait une pause !

Dès le départ , il faut de nouveau grimper. Plusieurs équipages font la culbute, l'équipage N°3 y échappe grâce à l'aide collective qui lui permet de passer sans trop de problèmes ce coin difficile. En revanche, l'équipe N°4 passe elle aussi par la case ''Problème'' : la direction ne répond plus. Il ne lui reste plus qu'à se faire remorquer pour finir la journée.

Peu après, une passe difficile s'annonce, le risque de chute est grand, mais heureusement, aucune voiture n'y aura droit. En revanche, arrivée au niveau de la corniche qui surplombe la rivière, c'est au tour de la voiture N°7 d'avoir un soucis : perte de la fixation de la roue à l'essieu. N'ayant pas de véhicule de secours, un transport spécial est organisé afin de récupérer une caisse de matériel au camp de base le plus proche.

Une heure plus tard, le véhicule est réparé, les équipages sont reposés, l'aventure peut continuer. Redescente sur un chemin forestier, pont métallique, traversée de ruisseau vaseux, ancien lit de rivière, ce n'est pas les terrains et les difficultés qui manquent sur le parcours. Heureusement, au passage du pont d'acier, la direction du 4ème véhicule répond enfin ! Ceci lui permet d'avancer avec les autres sans problème et donc de retrouver sa place dans la colonne de véhicules. Peu avant la fin, le convoi a l'occasion d'avoir une haie d'honneur grâce à une patrouille de jeunes scouts qui regardent passer les véhicules avec amusement et intérêt.
Les voitures sont au bord de la rivière pendant tout ce temps et au bout de quelques dizaines de mètres apparaît la plage de sable. Tout de suite, c'est la foire, tout les équipages se précipitent à l'eau. Et, tandis que certains se prennent pour les sous-marins jaunes de la chanson des Beattles, d'autres profitent de l'eau pour se nettoyer un peu la carrosserie et être prêts et propres pour la fin du parcours qui est maintenant toute proche.

Au bout d'une demi-heure à se rafraichir, tout le monde se remet en route, il est temps de boucler le parcours du jour. On retrouve la pente de sable du midi. C'est nettement plus compliqué à monter qu'à descendre car les équipages sont fatigués ainsi qu les véhicules et le sable s'écoule dès que l'on met un peu d'accélération et on fini plus bas qu'on n'est parti.
Enfin, au bout de plusieurs heures, beaucoup de casses et de chutes mais aucun véhicules n'a été abandonné ou obligé de se débrouiller seul. C'est ça l'esprit Camel Trophy !

Une fois arrivés à la fin, les équipages sont bons pour se reposer quelques jours et se prépareront aussi pour les étapes suivantes qui ne tarderont plus. Page suivante