Vendredi 21 août, après le repas du midi, Nico, moi et d'autres personnes prenons la voiture pour aller en Auvergne. Direction : le Sancy !
Sur la route, nous passons le viaduc du Chavanon (3ème plus long pont suspendu de France : 300m de portée et 100m au-dessus de la rivière qui passe entre ses piliers),
viaduc que nous prenions il y a de ça plusieurs années pour aller de Genève à Brive et inversement.
Un peu après 15h, nous arrivons dans les Monts d'Auvergne et un premier téton apparaît aux détours des virages :
Nous roulons sur des routes de montagnes, au milieux des champs, de forêts... puis nous arrivons (et traversons) la ville de Mont-Dore. La ville a une architecture intéressante
et certains chalets me rappellent les chalets dans les alpes ou dans le fin fond des montagnes suisses. Il s'y trouve aussi des bains thermaux, un très ancien et un plus récent.
Une bonne partie des bâtiments de la région (principalement les anciens) sont construits avec la roche sombre, presque noire, tirée des volcans, résultat du refroidissement du magma
et de sa compression par les âges. Quelques minutes après la sortie de la ville, nous voici arrivés aux parkings de la station de ski du Sancy.
La découverte du Sancy débutera d'ici, nous partons pour une petite marche sur le flanc du volcan éteint, à côtés des pylônes du télésiege.
La promenade se passe bien et, un oeil collé au sol (l'autre profitant du paysage), je ramasse quelques roches volcaniques au sol. Un petit cours d'eau se divise pas très loin de notre chemin,
il semble y avoir des informations à côté, nous allons voir. Il s'agit en fait de la Dordogne qui est la jonction, ici, de la Dore et la Dogne. L'une prenant vie dans les bois,
l'autre jaillissant de la roche, mais toutes deux prenant leur source dans les environs.
À côté du petit creux d'eau sur la dernière photo, un beau morceau de roche volcanique me fait de l'oeil. En me baissant pour la ramasser, mon coeur a décidé de m'embêter : une tachycardie.
J'ai quand même fourré la roche dans ma sacoche avant de redescendre quelque peu pour rejoindre les autres qui sont en train de manger des myrtilles sauvages.
C'est assis dans la mousse, à l'ombre d'un chêne, la tête sur une touffe d'herbe que je me repose un peu, espérant que ma tachycardie se calme. À un moment, un hélico du secours en montagne
passe en trombe au-dessus de nous. Quelques instants plus tard, c'est un gros Defender de la gendarmerie qui grimpe la piste de ski, envoyant de la caillasse sous ses roues, laissant un grand nuage
de poussières derrière lui et des jets de pierres.
Le temps passant, il nous faut redescendre pour aller au chalet où nous dormirons cette nuit (et accessoirement où nous prendront le diner et les repas du matin et midi demain). Ce sont des connaissances
de Nico qui tiennent le chalet (ils font partie du Club Alpin Français) et l'ambiance est tranquille, très amicale. Malgré mon coeur encore en tachy, je me traîne pour faire quelques photos du coin. Le chalet,
comme perdu dans un écrin de verdure et de roche, avec ses grandes baies vitrées et son toit particulier, comme le point d'arrêt de la piste de ski qui descend des flancs du Sancy et s'arrête à une poignée de mètres du chalet.
Fatigué, je reviens vers le chalet et attend que passe ma tachycardie en profitant de la vue depuis la terrasse.
Ce n'est qu'une demi-heure avant le repas que mon coeur retrouve enfin un rythme normal (à ma plus grande joie et au soulagement de tout le monde).
De jeunes dames arrivent à dos de cheval, les canassons sont plutôt trapus, et en discutant un peu avec les cavalières, nous apprenons que ce sont des chevaux islandais et qu'ils sont parfaits
pour un terrain aussi accidenté.
Peu de temps après, le repas est prêt ! Nous mangeons tous dans la salle à mangée, vue sur la montagne... demain, j'y serai ! Au menu ce soir : du feuilleté de patates et viande, du poulet au riz et
en dessert, une part de tarte aux myrtille. Tout est cuisiné sur place, mais malheureusement les myrtilles ne sont pas d'ici (pour des raisons sanitaires, les renards du coin se servant des myrtilles comme
endroit pour uriner... et dire qu'on en a mangés cet après-midi...).
Après le repas, nous sortons nico et moi afin de profiter du ciel. Il fait beau, la pollution lumineuse est extrêmement faible ici, la nuit bien noir, autant en profiter !
Les photos s'enchaînes donc, pendant que nous profitons de la vue avec nos yeux, les montagnes se découpant sur le fond étoilé pour notre plus grande joie.
En plus, la Lune nous salue avant de rapidement se cacher derrière les cimes.
Un peu plus de deux heures de photos et d'astro plus tard, il serait peut-être temps d'aller dormir, demain nous nous lèverons Nico et moi à 7h30 pour un départ à 8h afin de monter le Sancy.
Bonne nuit à tous et à demain ! (Avec le bruit des chevaux juste sous la fenêtre...)
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