Vendredi 15 juillet. Le programme d'aujourdhui : La Rhune et son petit train, Saint-Jean-de-Luz avec la pointe de Sainte-Barbe et le fort de Socoa pour la journée et le soir, retour à Guiche
pour voir son feu d'artifice. Mais tout d'abord la vidéo. Ou plutôt les vidéos car la vidéo de base étant longue (25 minutes) j'ai dû la couper en deux pour qu'elle puisse passer
sur Youtube. Ce vidéo-reportage est très différent des autres habituels car j'ai voulu non pas vous donner les explications et l'historique sur cette vidéo mais simplement vous
faire découvrire les paysages. Il suffit donc de se laisser bercer par la vidéo, si somnolence il y a, c'est normal ! Je précise aussi qu'il y a un petit problème de son lors
du feu d'artifice. Je dirai que c'est normal car mon micro, passant de 120db à 10db n'a pas trop aimé le changement brusque et mets donc une fraction de seconde pour se recalibrer
fraction où l'on a le temps d'entendre le petit problème de son. Sur ce : bonne vidéos !
10h45 : Départ du petit train de la Rhune. C'est parti pour 35 minutes de trajet, 4.2km de long et 716m de dénivelé positif dans le petit train à crémaillère. Le petit train utilise
le courant triphasé pour se propulser à une vitesse moyenne de 8km/h et ce, depuis 1924. Si on ne veut pas prendre le petit train, il y a aussi la possibilité de faire le trajet à pieds
on mets à peu près 2h30 pour la montée et 1h-1h30 pour la descente.
Une fois arrivée en haut, nous découvrons toute la splendeur du paysage vu de cette hauteur. Où les nuages forment des volutes guidés par le vent dans les creux des vallées,
où le regard porte loin vers l'océan. Ici saint-jean-de-luz, là Bayonne, et au sommet de la Rhune : l'espagne. Voici une nouveauté sur le site pour rendre au mieux les
paysages que l'on peut voir. Il suffit d'avoir le lecteur flash player et de s'amuser à zoomer et se promener dans l'image.
Après avoir profité des paysages, j'explore un peu le sommet et je fais bien, on y trouve tout d'abord des pottoks (prononcer pottiok), les chevaux sauvages de la région.
Ainsi que des moutons, chèvres et ours-photographe.
Un peu plus loin, on peut voir un plateau où plein de gens ont écrit avec des pierres le prénom de quelqu'un d'important pour eux, de l'amoureux ou de la petite amie. À ce qu'il
parait ça porterait chance. Alors pourquoi pas à moi ? Après tout, ce n'est peut-être qu'une légende...
Encore un petit tour du plateau avant de redescendre, c'est qu'il commence à faire faim.
Nous reprenons le train et admirons encore le paysage, mais de l'autre coté cette fois. Il faut d'ailleurs savoir que le petit train de la rhune est un économe en énergie
, en effet, au lieu d'utiliser du courant pour la montée et la descente, il utilise son propre moteur à la descente pour freiner et faire office de dynamo. Ainsi, il fabrique
du courant pour le train qui monte (et réalise des économies d'énergie). Pas bête ce p'tit train.
Après un bon repas au resto qui se trouve au pied du train (les 3 fontaines) nous reprenons la route en direction de saint-jean-de-luz. La plage y est noire de monde...
pas de baignade pour nous aujourd'hui. Nous décidons de faire les quais en direction de la pointe de Sainte-Barbe et une fois arrivée la vue est très belle et reposante.
Nous pouvons observer des formations géologiques assez particulières sur les bords de la plage de saint-jean-de luz, à Sainte-barbe et socoa par exemple. Ces formations sont
appelées des ''Flysch''. Ce sont des roches composées d’une alternance de bancs de calcaire à silex, de marno-calcaires et de marnes, le tout datant du crétacé (-145 à -65 millions d'années).
Ces formations géologiques font penser à des piles d'assiettes à cause de la différence de duretée de ladite formation. L'érosion détruit donc plus rapidement les roches tendres et friables (marnes)
et plus lentement les roches un peu plus dures (calcaire).
Nous voici de retour sur la plage et nous en profitons pour aller se promener en ville, nous y trouvons pleins de bonnes choses comme les muxu (prononcer mouchou), des ''macarons''
comme nous les connaissons habituellement. Mais qui est en réalité deux macarons collés ensembles par du fourrage. Le vrai macaron a été créé par M.Adam (dont la maison est toujours en train
de réaliser les fameux macarons) pour le mariage du roi de france, Louis XIV, en 1660. Pour l'anecdote d'ailleurs ''muxu'' en basque signifie bisou.
Nous arrivons ensuite à Socoa et son fort.
Après avoir admiré les vagues venant s'écraser sur les contreforts de Socoa, nous rentrons à Guiche où nous attend, imperturbable le canon de l'Adour.
Peu de temps après manger nous nous regroupons avec les gens du village autours du canon pour voir les feux d'artifices tirés de la rive d'en face. ça pète de partout et j'ai même
chance (?) de recevoir un morceau de fusée sur la tête (heureusement mon chapeau m'a un petit peu protégé). Et c'est sur ces dernières photos que se termine la journée.